Loiseau Christophe
Archéologie du monde romain
Productions Métalliques

, par Marc-Antoine Rey

Archéologue contractuel (Évéha)

Associé à l’UMR 8546 - AOROC, École normale supérieure 45 rue d’Ulm, 75230 PARIS Cedex 05.

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BIBLIOGRAPHIE AOROC


TRAVAUX EN COURS

Mes thèmes de recherche portent sur deux problématiques principales et complémentaires :

  • L’approche méthodologique et fonctionnelle des métaux dans la construction des monuments publics de l’Antiquité romaine (Ier – IIIe siècles apr. J.-C.),
  • Les structures des productions métalliques temporaires et les cadres sociaux de l’artisanat dans les programmes architecturaux de l’Occident romain (Ier – IIIe siècles apr. J.-C.).

*Programme de recherche : Architecture romaine

  • 2002-2010 : Doctorant associé aux fouilles du sanctuaire de Mars Mullo à Allonnes (Sarthe) sous la direction de K. Gruel et V. Brouquier-Reddé : étude de mobilier métallique, nettoyage (sablage), inventaire, identification, composition de bases de données, étude technique et stratigraphique, gestion de dépôt (conditionnement), suivi de restauration et de conservation de lots d’objets métalliques.
  • 2009-2013 : Chercheur associé au projet de recherche « archéologie de la construction romaine », co-direction H. Dessales (UMR 8546) avec S. Camporeale (Università du Siena) et A. Pizzo (Instituto de Arqueologia de Merida).
  • 2008-2010 : Collaboration à l’étude architecturale du temple de la Fortune Auguste (Pompéi). Programme de recherche « études des pratiques religieuses et des manifestations du sacré dans la cité romaine de Pompéi », direction W. Van Andringa, Université Lille 3 (UMR 8164, CNRS, HALMA-IPEl).

*Programme de recherche : Artisanat antique

  • Programme Collectif de Recherche (PCR, La Cité des Aulerques Cénomans) : contribution à l’étude des ressources métalliques, principalement sidérurgiques, sur le territoire des Aulerques Cénomans et co-direction avec V. Bernollin du projet de prospections dans la forêt domaniale de Perseigne.
  • 2007 (Italie) : Étude artisanale du Plomb à Pompéi et Herculanum dirigée par N. Monteix (École française de Rome, Centre Jean Bérard) : analyse technique et iconographique d’un lot de cistes et fouille d’un atelier de plombier.
  • 2008-2010 : Collaboration au Projet Pistrina, « étude des boulangeries de l’Italie romaine », projet dirigé par N. Monteix.

THÈSE

Intitulé de thèse :
Le métal dans l’architecture publique de l’Ouest de la Gaule Lyonnaise : Approches méthodologiques, techniques de construction et structures de production (Ier - IIIe siècles apr. J.-C.).
Thèse de doctorat de l’Université du Maine soutenue le 26 juin 2009, Mention : Très Honorable
UFR Lettres, langues et sciences humaines, Centre d’Études des Sociétés Antiques et Médiévales (CESAM)
Directeurs de thèse : M.-C. L’Huillier et J.-P. Guillaumet

Ma thèse de doctorat, préparée sous la direction de M.-C. L’Huillier et J.-P. Guillaumet, définit les usages métalliques de la construction publique de l’Ouest de la Gaule Lyonnaise entre les Ier et IIIe siècle de notre ère.

Argumentaire de la thèse :
Devant l’abondance des objets en fer, en alliages cuivreux et en métal blanc recensés, le sujet a été limité aux sanctuaires et aux thermes des Aulerques Cénomans (Sarthe), Diablintes (Mayenne) et Éburovices (Eure). _ Par la nature des vestiges métalliques recueillis, ces édifices publics ont favorisé une réflexion sur les métaux et sur les modes de leur production. _ A la différence des autres matériaux de construction, les métaux ont peu été intégrés à l’histoire architecturale de l’Antiquité romaine. Rongés par l’oxydation ou fragmentés par les phénomènes de récupération, les divers types de fixation ont généralement été détachés de leur support en pierre, en terre cuite ou en bois. Il est alors bien difficile de proposer des identifications, de reconnaître des variations typologiques ou de soumettre des essais de restitution. Les résultats de l’enquête contribuent donc à préciser les emplois métalliques dans l’architecture en grand appareil, dans les nombreux dispositifs techniques (adduction, isolation, chauffage) et les programmes décoratifs (plafonds, parois murales...).

Mes recherches ont également porté sur les structures artisanales et sur les statuts des hommes œuvrant dans ces ateliers temporaires. Dans le modèle économique et social de l’Antiquité romaine, les artisans sont des hommes libres, des esclaves ou des affranchis. Mais, il est toutefois difficile de pouvoir transposer ces statuts aux ouvriers de la construction car les documents dont nous disposons sur l’art de bâtir règlent, le plus souvent, les principes à suivre mais ne détaillent pas ceux qui étaient réellement appliqués.

Cette thèse de doctorat se présente donc comme un essai de synthèse dans lequel le métal est abordé comme un outil de réflexion sur l’histoire et l’adaptation des techniques architecturales et artisanales romaines.

PARCOURS

  • Depuis octobre 2008 : Président du CAPRA (Centre Allonnais de Prospection et de Recherches Archéologiques) gestionnaire du CERAM Pierre Térouanne (Centre d’Études et de Ressources Archéologiques du Maine) : Gestion du personnel et définition des missions des salariés, mise en place des partenariats institutionnels (conventions, subventions), structuration de l’association (statuts, règlement, frais), développement (projet CCE et agrément de fouille), suivi des programmes de recherches scientifiques et de médiations culturelles.
  • 2008-2010 : Chargé de Td, Initiation à l’archéologie gallo-romaine.
  • 2005-2006 : Assistant Temporaire d’Éducation et de Recherche (ATER).
  • Novembre 2005 : Boursier de l’École française de Rome.
  • 2002-2005 : Allocataire-moniteur en Histoire romaine.