Etude du mobilier métallique de la nécropole étrusque de Casabianda à Aléria (Corse)
Resp. PCR : Vincent Jolivet
Resp. de l’étude : Thierry Lejars
Resp. PCR : Vincent Jolivet
Resp. de l’étude : Thierry Lejars
La nécropole Casabianda à Aléria, fouillée entre 1960 et 1980, a donné lieu à la publication de deux monographies par Jean et Laurence Jehasse en 1973 et en 2001. 179 tombes témoignant d’une utilisation de la nécropole entre la fin du VIe / début du Ve s. av. J.-C. et le milieu du IIe s. av. J.C. ont été mises au jour.
Avec ses 179 sépultures et ses 4510 objets, il s’agit du plus grand ensemble funéraire étrusque en dehors d’Italie et d’une des plus grandes nécropoles tardo-archaïques et classiques du monde étrusque.
Bien que l’ensemble des sépultures ait été décrit dans les monographies, les dépôts funéraires demeurent en grande partie inédits, dans la mesure où les auteurs ont privilégié une présentation du mobilier par classes au détriment de l’analyse des ensembles funéraires, du rituel et de l’architecture. Les comparaisons externes à la nécropole d’Aléria font défaut, et on peut déplorer l’absence d’une tentative de réelle synthèse. Ce sont autant de problématiques inachevées qui rendent cette nécropole majeure difficile à comprendre.
Une analyse renouvelée du mobilier métallique (vaisselle, parure et armes) s’impose. Une remise à plat de la documentation sur des bases typologiques, techniques et stylistiques (re-contextualisation, description, documentation graphique et photographique), doit permettre de nous interroger sur la chronologie et l’utilisation des objets eux-mêmes, puis d’insérer ces données dans la discussion relative à la définition chronologique et culturelle de la population d’Aléria et à son insertion dans un cadre plus large, européen et méditerranéen.
Etude réalisée dans le cadre du PCR « Aléria et ses territoires : approches croisées » 2018-2021, sous la direction de V. Jolivet (AOROC).